dimanche 25 février 2018

Réflexions utopiques #1 - De la royauté


C'est une folie diront certains. De l'archaïsme, un retour à l'Ancien Régime. Il n'en est rien. La France, au vingt et unième siècle peut retrouver un roi. L'idée n'est évidemment pas de revenir au temps des privilèges, ni même au faste des palais et des cérémonies. Cette idée part d'un constat. Celui que notre chef d'Etat actuellement élu se voit attribuer la confiance – quand ce n'est pas un choix par défaut – d'une «majorité» de Français. J'écris sciemment le mot majorité entre guillemets car cela fait bien longtemps qu'un président de la république n'a pas été élu par une majorité, si ce n'est par celle des électeurs ayant exprimé leurs suffrages. C'est un fait, les Français se désintéressent de la politique et du choix de leur président, dont l'élection est pourtant censée être la plus passionnante, la plus exaltante.
En mai 2017, Emmanuel Macron a été élu à la plus haute fonction de l'Etat. Son score face à Marine Le Pen -66,10%- paraît honorable. Cependant, il ne s'agit que du résultat des suffrages exprimés. En réalité, l'abstention de 25,44% (un quart des Français inscrits sur les listes électorales !) ramène le score d'Emmanuel Macron sur l'ensemble des inscrits à seulement 43,61%. On est loin de la majorité. Pire, cela signifie que plus de la moitié des Français ne se sentent pas représentés par le président actuel. Pourtant, cela ne remet pas en cause la légitimité d'Emmanuel Macron. Toute personne de plus de 18 ans jouissant de ses droits civiques a le droit et même le devoir de voter. Les abstentionnistes font donc le choix de ne pas choisir. Et quand une part non négligeable de la population ne choisit pas ou alors ne se sent pas représentée car ayant choisi le ou la candidat(e) adverse, il y a un problème évident de représentation. Macron est la France mais il n'est pas les Français.

Une exception française
En réalité, le cas de la France n'est pas si courant dans le monde. Peu de pays confèrent dans les mains d'un seul homme – ou d'une seule femme- autant de pouvoir(s). Par sa faculté d' «arbitrage», tel que précisée dans l'article 5 de la constitution, le président de la république peut bien des choses. La formule est ambiguë. Elle est du Général de Gaulle qui a voulu s'arroger beaucoup de pouvoir afin de redresser la France. Car si le gouvernement a le pouvoir de «déterminer et conduire la politique de la nation» (article 20), l'influence du président est plus que conséquente. Il suffit de comparer nos institutions à celles de nos voisins. En Allemgane, le président n'a quasiment aucun pouvoir. Idem en Italie. Le chancelier dans un cas et le président du conseil dans l'autre dirigent la politique intérieure et extérieure de leur pays. Que reste t-il donc au président ? La représentation et l'unité de la nation. C'est d'ailleurs ce qu'est censé faire un président français mais sa représentation est érodée pour des raisons citées plus haut.

Osons la royauté !
C'est donc d'un Roi -ou d'une Reine- dont les Français ont besoin. Thomas Legrand a écrit en 2014 un livre intitulé Arrêtons d'élire des présidents. La formule un brin provocatrice couve une proposition bien plus rationnelle. Alors que nos chefs d'Etat successifs, disons depuis Nicolas Sarkozy, sont sous le feu des projecteurs médiatiques, sous le jugement permanent des réseaux sociaux; leur baisse de crédibilité et de hauteur dans la fonction s'effondrent proportionnellement à la fréquence de leurs erreurs, maladresses et -osons le dire- leurs bassesses. La meute populaire est impitoyable d'autant que le représentant a été élu. Il y a donc un sentiment de trahison qui règne lorsque l'électeur se sent bafoué.
Mais alors, pourquoi un Roi ? Nous en avons eu, même après la Révolution. Il en subsiste encore en Europe (regardez du côté du Royaume-Uni, de la Belgique, de l'Espagne...). A mon sens, seul un Roi – ou une Reine- pourrait unir tous les Français. Ce serait une réconciliation historique de la France avec son passé. Il faudrait aller chercher notre souverain dans la maison d'Orléans. En effet, il s'agit de la seule maison royale dont les descendants vivent encore en France. Toutefois, la règle selon laquelle le fils aîné de chaque roi deviendrait automatiquement chef de l'Etat n'aurait plus cours. Il s'agirait simplement de l'aîné, sans distinction de sexe. Actuellement, le prétendant au trône de France se nomme Henri d'Orléans. A 84 ans, il est sage de considérer que cet homme a atteint la limite d'âge. La génération suivante pourrait prendre le relais, à savoir sa fille Marie d'Orléans, née en 1959.

Un représentant de la nation
Evidemment, il ne s'agirait pas de cantonner le futur chef de l'Etat royal à un rôle de stricte représentation. Ce n'est pas parce qu'il aurait ce rôle qu'il n'aurait QUE ce rôle. Bien sûr, un nouveau mode de gouvernance impliquerait une nouvelle constitution. Ne serait-ce que parce que nous ne serions plus en république stricto sensu. La «monarchie républicaine» tiendrait plus de l'oxymore que d'un régime politique crédible. Pourtant, c'est en ces termes que la 5ème république est parfois qualifiée. Parce que le président a beaucoup de pouvoirs, il est un monarque républicain. Il n'y a que trois exceptions à ce schéma: les cohabitations de 1986, 1993 et 1997. Sur ces trois périodes (1986-1988, 1993-1997, 1997-2002), le premier ministre n'était pas de la même couleur politique que le président. Mais puisque dans notre constitution c'est le parlement qui détermine la majorité et donc le gouvernement, François Mitterrand a été contraint par deux fois de désigner un premier ministre de droite (Jacques Chirac en 1986 et Edouard Balladur en 1993). Chirac a fait de même avec Lionel Jospin en 1997. Puisque ces premiers ministres avaient la majorité avec eux, ils déterminaient et conduisaient la politique de la nation. Le président était contraint d'accepter les mesures présentées par le gouvernement mais il gardait tout de même quelques prérogatives comme la représentation devant la nation et -dans une certaine mesure- la diplomatie et la politique étrangère en concertation avec le chef du gouvernement.

Des pouvoirs limités mais réels
C'est en fait ce double rôle que devra remplir le futur monarque. La politique interne de la nation serait dirigée par le premier ministre et son gouvernement. Le roi -la reine- aura un regard sur la conduite du gouvernement. Il ou elle assistera au conseil des ministres, rencontrera le premier ministre au moins une fois par semaine et aura son mot à dire. Il ou elle aura un rôle prépondérant à l'étranger, puisque dans cette nouvelle constitution (j'y reviendrai dans un prochain billet), le premier ministre donnera priorité à la politique intérieure. Toutefois, rien ne pourra se faire sans l'aval du premier ministre, seul habilité à gouverner.
Surtout, le roi ou la reine sera le visage de la France auprès des Français. Il ou elle s'adressera à la nation, se déplacera dans tout le territoire afin de rencontrer les habitants du pays. Il ou elle sera habilité à remonter les remarques, préoccupations, inquiétudes au gouvernement. Lors d'événements, d'éventuels attentats, de catastrophe naturelles, le roi ou la reine sera là. Il ou elle représentera la France. Toutefois, il n'y aura aucune once de politique dans tout cela, et c'est là toute la différence avec notre système actuel où le président ne peut s'empêcher de penser à sa réélection ou à faire plaisir aux copains en délivrant un discours ou en intervenant à Lille, Brest, Strasbourg, Marseille...

A quand ?
Avec un roi, une reine, l'objectif de réhabilitation d'un chef d'Etat français serait rempli. Non élu, il ou elle n'aurait pas de compte à rendre aux Français. Nommé(e) sans limite de durée mais avec possibilité de révocation -les modalités seront à définir dans un prochain billet-, avec des pouvoirs limités mais existants, il ou elle n'aura pas à se préoccuper de sa ligne politique. Il ou elle sera un monarque bienveillant, au service du peuple français. Longue vie à la Reine des Français, Marie Ière que j'appelle de mes vœux (utopiques, bien entendu...).

mercredi 16 novembre 2016

Halte au populisme !

Le 9 novembre, nous apprenions la victoire de Donald Trump, élu 45ème président des Etats-Unis d’Amérique. Ceci est loin d’être une bonne nouvelle, pour ce pays, mais aussi pour le reste du monde. Pensez-donc. Vingt sept ans jour pour jour après la chute du mur de Berlin, les Américains ont élu un homme qui leur a promis d’en construire un à la frontière mexicain… C’est à se demander si le pire est de considérer l’absurdité et l’énormité de la proposition ou bien qu’une majorité de votants ait pu raisonnablement y croire. Le monde entier doit prendre acte de cette élection qui, quoi qu’on en dise, reste démocratique. Cependant, nous ne pouvons que regretter cette victoire du populisme. Ce même populisme qui a mené au Brexit ainsi qu’à une poussée sans précédent d’élus d’extrême-droite en Europe. Les mêmes outrances, les mêmes mensonges, les mêmes caricatures. La France n’échappe bien sûr pas à ce phénomène car depuis ce fameux 21 avril 2002, le Front National est sorti de sa position marginale.

Des dangers
 D’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, la méthode principale est la même : susciter les plus bas instincts. Dénoncer les médias et les «élites» reste une valeur sûre. Surtout, stigmatiser les immigrés est la marotte favorite des populistes. Les programmes sont également similaires : protectionnisme et préférence nationale ressortent le plus souvent. En somme, un repli sur soir qui va à rebours de l’évolution du monde. Au pire, ces programmes sont destructeurs et dangereux. Au mieux, ils sont inapplicables. Les suffrages ont eu beau porter Donald Trump au pouvoir, il se dit que le candidat du parti républicain ne pourra pas mettre en œuvre le dixième de ce qu’il a promis. Mais peu importe, des millions d’américains veulent y croire. Ils ont entendus ce qu’ils voulaient entendre. Toujours est-il que si l’on peut se sentir soulagé que le nouveau président américain ne puisse pas appliquer une partie de son programme, sa campagne violente et vulgaire laissera des traces…

Brexit or not Brexit ?
Plus près de nous, il apparaît de moins en moins probable que le Brexit puisse être un jour effectif. Car même si le peuple a dit «leave» via le referendum, les plus hautes autorités britanniques ont rappelé au gouvernement que le parlement a son mot à dire. Dès lors, il n’est pas sûr que l’article 51, top départ d’une sortie de l’Union Européenne soit finalement invoqué. Du reste, certains prennent conscience outre-manche qu’une sortie isolerait la Grande-Bretagne et ne produirait pas autant d’effets vertueux tels qu’annoncés par l’opportuniste leader de «UKIP», Nigel Farage. Ceci dit, l’ex premier ministre David Cameron a mis son successeur en difficulté, ayant posé une question à son peuple, dont la réponse sera hypothétiquement ignorée. C’est un peu comme notre dernier referendum dans l’hexagone, sur la constitution européenne en 2005. Quatre ans plus tard, le traité de Lisbonne était voté par le parlement. A quoi bon proposer des referendums si le peuple n’est pas écouté ? Le populisme trouve là ses limites.

Le temps de la résistance
Oui, l’Europe doit résister à la «Trumpisation» - pardonnez ce néologisme barbare. Maintenant qu’un populiste a accédé à la tête d’une des premières puissances mondiales, tout est possible sur le vieux continent. Or, l’Europe ne peut pas souffrir de l’isolement de chacun de ses pays. Pour une Europe forte, nous avons besoin d’une Europe unie. Ne croyez pas aux sirènes, aux cassandres qui ne proposent rien de plus qu’un isolationnisme suicidaire. Dans une Europe forte, nous nécessitons enfin une France forte. Une France forte ouverte sur le monde, mais qui doit aussi se réformer afin d’être sur un pied d’égalité avec la locomotive européenne, l’Allemagne. Il sera ensuite temps de réformer l’Union Européenne, qui souffre de nombreux maux mais si nous relevons le défi de la remettre à l’endroit, nous vivrons dans une belle Europe économique, sociale et fiscale, enfin bénéfique à tous ses citoyens car puissante.
L’homme qui peut redresser notre pays et répondre, avec nos voisins au défi européen se nomme Alain Juppé. Son programme ambitieux mais réaliste et son concept d’ « identité heureuse » sont des signes avant-coureurs de prospérité et d’apaisement. Ne nous laissons pas intimider par les populistes. Nous avons aussi des convictions à défendre, que nous devons défendre haut et fort. La passion et la volonté d’un monde meilleur doivent tous nous animer. Choisissons, dès la primaire de la droite et du centre des 20 et 27 novembre puis à l’élection présidentielle de mai 2017 de porter Alain Juppé au pouvoir. Faisons-le, faites-le pour la France, pour l’Europe, pour retrouver sérénité, envie et enthousiasme !

mercredi 19 octobre 2016

L'apartheid n'est pas une option

Le climat est asphyxiant. Depuis de nombreuses années, des pans de populations sont montrés du doigt par d'autres, et inversement. Stigmatisations, amalgames et instrumentalisations ont pris toute leur place. Ces montées d'intolérance, du sectarisme et d'une certaine forme de racisme sont visibles dans la société toute entière. Le national-populisme connaît une progression fulgurante, ce qui n'est pas une exception française. Plusieurs dizaines de million d'européens semblent prêts à porter des dirigeants populistes au pouvoir. Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche... Partout où le soi-disant l'étranger est désigné comme le bouc-émissaire des maux les plus profonds d'un pays, les nationalistes parfois les plus extrêmes sont plébiscités. Même aux Etats-Unis, pays de la démocratie et de la liberté s'il en est, un candidat de cette trempe s'apprête à recueillir une part non négligeable des suffrages. En Europe ou en Amérique, ces comportements électoraux en disent long sur une certaine vision de la société. Ce qui est proposé de part et d'autre de l'Atlantique est somme toute assez simple: fermeture des frontières, repli sur soi, promotion de l'identité judéo-chrétienne blanche.
Il serait alors questions de blocs, formant une civilisation, excluant tous ceux qui ne sortiraient pas de ce moule. Les préjugés raciaux n'ont absolument pas disparu.

Culture de la domination
La civilisation n'est qu'une. Les flux économiques et humains sont aujourd'hui tels qu'il est impossible de concevoir la civilisation comme elle était définie les siècles précédents. La civilisation est mondiale. Les sociétés occidentales et orientales, puisqu'elles sont dénommées ainsi dans l'esprit de beaucoup ne sont pas adversaires mais complémentaires.
Les assauts américains en Irak étaient autant condamnables que l'attaque du World Trade Center. L'harmonie est un idéal à atteindre pour l'Homme, pas la culture de la domination.

Liberté de culte
Ce qui domine aujourd'hui en France, ce sont les préjugés. Croire que les juifs sont riches, que les musulmans sont des terroristes en puissance et que les chrétiens sont intolérants est d'une infinie absurdité. L'identité agite en ce moment beaucoup de débats. Brandie comme un étendard, la lutte contre l'islamisation. L'islamisme, considéré comme la volonté d'imposer un mode de vie et un pouvoir politique à dominante religieuse est condamnable. C'est tout autant le cas dans les pays à majorité musulmane. La démocratie est un idéal à atteindre. Il incombe en outre à la démocratie de faire respecter la liberté. La liberté de culte ne fait pas exception et elle est aujourd'hui en danger. D'aucuns jugent nécessaire d'interdire très concrètement les signes religieux ailleurs que dans un espace privé. Il s'agirait là d'une abominable régression. Certes, l'exemple du port du voile peut à tout le moins un problème philosophique. Il n'est pas interdit de s'interroger sur les raisons poussant une femme à se couvrir les cheveux, voire tout ou partie du visage. Cela ne peut en revanche pas être une question religieuse, et encore moins politique. Parce que la religion tient d'une conviction personnelle et que le but d'une autorité n'est pas de régir la pensée.  

mardi 8 décembre 2015

Pourquoi il faut voter pour Hervé Morin au second tour des régionales

Au vu des résultats de la liste Normandie Conquérante  menée par Hervé Morin, réunissant les partis Les républicains, UDI et MoDem, une dynamique est lancée.
Avec 27,9%, la liste de droite et du centre devance de très peu la liste FN (27.7%) et de beaucoup la liste PS (23.5%). Cependant, dynamique ne veut pas dire victoire. Il y a un second tour à jouer, qu'il ne faudra pas prendre à la légère.
Les Normands auront le choix dimanche entre trois solutions : la continuité représentée par la liste PS conduite par Nicolas Mayer-Rossignol derrière laquelle se rassemblent les candidats EELV et Front de gauche ; le saut vers l'inconnu avec le FN et un renouveau avec la droite et le centre.

Pour la première fois, les Normands ont voté pour les mêmes candidats dans les cinq départements de la nouvelle région. Il y a quelques mois, les électeurs de ces cinq départements ont placé à leurs têtes des présidents de la droite et du centre. Une synergie est née, accompagnant irrémédiablement la création de la nouvelle assemblée régionale de la grande Normandie.
Dimanche, nous aurons donc une chance unique de transformer cette synergie inter-départementale en véritable politique régionale. Par souci de cohérence, nous devons porter à la tête de la région un président ayant les mêmes idées et les mêmes convictions que ses homologues départementaux.

Comment pourrons-nous assurer le bon fonctionnement de notre politique territoriale si au 1er janvier prochain une majorité socialiste ou nationaliste sort des urnes ? Bien sûr, nos institutions ne s'en trouveront pas bloquées mais les lois de décentralisation en France imposent un travail de consort entre les régions et les départements. Plus encore depuis le vote de la loi « NOTRE » portant sur l'organisation des territoires qui renforce les compétences des régions par transfert de certaines compétences départementales. Elire Hervé Morin à la tête de la région est donc une question essentielle de cohérence, pour que notre nouvelle région avance.

Nous avons une occasion unique d'écrire une nouvelle page de notre Histoire Normande. Sur ce point, je ne fais confiance ni aux socialistes, ni aux nationalistes. Les indicateurs en Haute-Normandie sont tellement alarmants qu'il est impossible d'imaginer que l'équipe socialiste, en place depuis 17 ans en Haute-Normandie et 11 ans en Basse-Normandie soit capable en une élection d'inverser la tendance et faire en sorte que les investissements reprennent, que l'apprentissage bénéficie d'une politique ambitieuse, que le trains régionaux obtiennent enfin des prestations et une ponctualité décentes et surtout, que les entreprises Normandes acquièrent enfin une attractivité européenne et internationale.

L'Europe et le monde, parlons-en justement avec le FN représenté par Nicolas Bay. A ce qu'il nous dit, ce monsieur aime l'Union européenne. Il l'aime tellement que s'il est élu à la tête de la région, il conservera son siège de député européen. S'il devient président, Nicolas Bay partagera son temps entre Rouen et … Bruxelles. Ce monsieur aime tellement l'Union européenne qu'il la critique avec ses amis politiques à longueur de journée, milite pour sa suppression et pour la sortie de la France de cet espace. Sauf que monsieur est élu, comme beaucoup d'autres membres du FN au sein d'un parlement européen sans pouvoir dont il reçoit un traitement mensuel et des subventions à la pelle... Vous avez dit incohérence ? Une Normandie repliée sur elle-même, voilà ce que vous propose Nicolas Bay.

Chers électeurs, quoi que vous ayez voté, ou que vous n'ayez pas voté, je vous enjoins à apporter vos suffrages à la liste menée par Hervé Morin. Electeurs du FN au premier tour, sachez que ce parti n'apportera rien à la Normandie. Electeurs de Debout la France, ne vous laissez pas endormir par le projet fumant du FN. Votre voix sera plus utile à notre liste, celle du centre et de la droite unis qui vous propose un réel changement à la tête de la Normandie, appuyé par un programme républicain cohérent et chiffré. Electeurs de gauche, n'écoutez pas les sirènes hypocrites du rassemblement des forces autour de Nicolas-Mayer Rossignol. Assez de ces socialistes qui sont à la tête de la région depuis trop longtemps avec leurs petites combines et leurs alliances de bric et de broc! Abstentionnistes, votre voix va compter. Vous qui êtes déçus des uns ou des autres, ne laissez pas d'autres citoyens choisir à votre place l'immobilisme du PS et de ses associés ou le danger du FN. Pour un réel changement à la tête de la région, Hervé Morin a besoin de votre voix.

Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Hervé Morin est un personnage décrié, ce qui est inhérent à sa stature d'homme politique national et de sa nomination au ministère de la défense au sein du gouvernement Fillon. Mais Hervé Morin n'est pas seul. Il est suivi par un rassemblement d'hommes et de femmes qui font la force de nos territoires et appuyé par les majorités départementales en place. Enfin, qui d'autre que lui aurait pu prétendre à la présidence de cette région Normandie réunifiée qu'il a appelée de ses vœux ?

Dimanche, nous devons faire le choix de la raison, du pragmatisme et de l'ambition pour la Normandie. Votons pour des candidates et des candidats qui aiment nos territoires et leurs habitants. Dimanche, votons pour un avenir radieux en Normandie, votons pour la Normandie Conquérante.

dimanche 21 septembre 2014

Communiqué: mon soutien va à Jean Christophe Lagarde en vue de la candidature à la présidence de l'UDI

Des quatre candidats à la présidence de l'UDI, Jean Christophe Lagarde est le plus charismatique. Centriste historique, il a notamment été président national des jeunes UDF. Je lui fais donc confiance pour diriger notre grand rassemblement centriste.
Garant de notre indépendance, Jean Christophe Lagarde est combatif. Il est sans aucun doute le meilleur pour représenter un centre fort, un centre conquérant !

lundi 2 juin 2014

Mobilisons-nous !

Dimanche 25 mai, une déferlante frontiste s’est abattue sur la France. Pour la première fois de son histoire, le FN est arrivé en tête d’une élection nationale avec plus de 25% des suffrages exprimés ! Ces résultats sont un coup dur pour les europhiles que nous sommes, mais pas seulement. C’est surtout un signal fort envoyé au gouvernement socialiste en totale déroute, un signal aussi pour l'UMP qui n'a pas su définir une ligne claire et audible, restant empêtrée dans des querelles internes.

Bien que la logique voudrait que l’on relativise l’impact de ces résultats – parce que l’extrême droite n’est pas majoritaire au Parlement européen et que l’abstention se maintient à un haut niveau – il ne faut pas se rassurer ni se cacher derrière de tels propos, au contraire, il faut faire face au constat d’échec qui se dresse devant nous et tirer les leçons de cette triste expérience.

Si les partis de gouvernement (PS et UMP) accusent des scores faibles, cela témoigne de ce que notre pays a besoin plus que jamais d’une alternative crédible. Nous pensons que le FN ne représente pas cette voix. Avec près de 10% des suffrages exprimés, les listes de l’Alternative se sont imposées dans le paysage politique français malgré un contexte europhobe prédominant. Alors que l’ambiance médiatique s’est focalisée sur la forme et la puissance du parti de Marine Le Pen, nous, nous avons réalisé une campagne de terrain sur le fond et sur l’avenir de l’Europe. Nous sommes les vrais européens. Des européens convaincus qui se sont battus pour l’Europe de demain.
Notre score aux élections européennes, bien qu’il ne soit pas spectaculaire, est honorable ! C’est une réussite dans un contexte de crise et de recomposition de la famille centriste. Après sept années de dissensions et d'atermoiements, les différentes composantes centristes se sont enfin réunies. Le résultat est là. Il faut maintenant poursuivre ce rassemblement, car le centre ne peut pas vivre s'il est divisé.

Maintenant que les bases sont posées, nous militants, devons repartir au combat pour l’Europe mais aussi pour la France. La politique ce n’est pas seulement des élections, c’est aussi un travail permanent d’action et de réflexion. La prochaine échéance est en 2015 avec les élections cantonales et régionales – sauf réforme contraire – puis 2017 verra arriver les présidentielles et les législatives.

Nous devons dès à présent nous préparer et nous mobiliser afin de construire un projet lucide, moderne et ambitieux pour notre pays. Nous avons collectivement la responsabilité d'expliquer aux indécis et aux abstentionnistes que le rassemblement centriste défend les solutions qui permettront à la France de se relever. Nous sommes l’Alternative dont notre pays a besoin pour demain ! Et bien au-delà, nous devons contribuer à redresser la droite et l’image de la politique qui se dégrade dans le cœur des français. Nous devons penser plus grand, nous devons penser à la France.

Nous, jeunes UDI appelons les Normands et les Français à nous rejoindre. Nos valeurs sont humanistes, libérales, sociales, écologistes, européennes et progressistes, mais aussi démocratiques et républicaines. Nous croyons en la France et en l’Europe. Nous croyons au renouveau de la politique et des générations. Nous les jeunes, nous sommes porteurs d’un message d’espoir pour l’avenir, et pour se faire, nous avons besoin de soutien… Nous n’attendons que vous !

Sur une initiative de Kévin Lavice et Aurélien Duval,
avec le soutien des présidents des fédérations jeunes Marine Caron (76) et Charles Savy (27),
et la participation de Pierre Bibet, Thomas Chevalier, Alexis Coppein, Marine Desgrandes,
Mathieu Dranguet, Pierre-Louis Hue, Jean-Baptiste Jacob, Vincent Meyer,
Stéphane Pasquiou, Thibaut Prieto, Laurent Rousseau, Edouard Schmidt

mercredi 21 mai 2014

Appel pour l'Europe à l'initiative de 30 centristes Havrais

Nous, femmes et hommes résidant dans l’agglomération du Havre, nous engageons pour
Une Europe respectée, capable de prendre en main les douloureux problèmes des migrations avec une exigence de clarté, de fermeté et de respect de la dignité humaine,
Une Europe industrielle puissante, qui gagne des parts de marché et qui est capable de mener de grands projets comparables à celui d’Airbus,
Une Europe ambitieuse, capable de développer une politique éducative et formative commune en renforçant les programmes Erasmus et Leonardo Da Vinci pour les jeunes européens,
Une Europe efficace, capable de lever les freins qui minent notre compétitivité et de retrouver le chemin de la croissance et le développement de nouveaux emplois,
Une Europe du travail capable de garantir à tous les salariés, à toutes les entreprises, des conditions équitables en matière fiscale et sociale,
Une Europe solidaire, capable de valoriser l’expertise des professionnels de santé pour améliorer la recherche sur les maladies et les traitements,
Une Europe intelligente, capable de mobiliser sa remarquable infrastructure intellectuelle et d’investir dans la recherche pour retrouver son avance dans l’innovation et les nouvelles technologies,
Une Europe exemplaire qui rapproche, qui rassemble, capable de proposer au monde un modèle démocratique équilibré dans sa représentation et efficace dans son action,
Une Europe apaisée, capable de maintenir la paix sur son territoire et de devenir la plus grande sphère de prospérité dans le monde.

Les Européens.

Le dimanche 25 mai, nous comptons sur vous, votez pour Les Européens !


Bruno Becquet - Marie-Claude Caumont - Thomas Chevalier - Pierre Cocheril - Yamina Colino - Hubert Dejean de La Bâtie - Georges Demmer - Aurélien Duval - Valérie Egloff - Dimitri Egloff - Arthur Gueulle - Georges-Claude Héron - Fabien Eudes - Christian Gallois - Claire Gueroult - Jean-Claude Hélary - Nicolas Huguenin - Corinne Ingold - Jacques Langlois - Kévin Lavice - Ghyslaine Lemesle - Sylvette Mazy - Marc Migraine - Bernard Naubron - Pierre Menguy - Christelle Msica-Guerout - Jean-Marc Olivier - Philippe Paris - Monique Pommelet - Julien Raad - Isabelle Retout-Ripoll - Evrard Retout-Ripoll - Michel Walosik …