lundi 2 juin 2014

Mobilisons-nous !

Dimanche 25 mai, une déferlante frontiste s’est abattue sur la France. Pour la première fois de son histoire, le FN est arrivé en tête d’une élection nationale avec plus de 25% des suffrages exprimés ! Ces résultats sont un coup dur pour les europhiles que nous sommes, mais pas seulement. C’est surtout un signal fort envoyé au gouvernement socialiste en totale déroute, un signal aussi pour l'UMP qui n'a pas su définir une ligne claire et audible, restant empêtrée dans des querelles internes.

Bien que la logique voudrait que l’on relativise l’impact de ces résultats – parce que l’extrême droite n’est pas majoritaire au Parlement européen et que l’abstention se maintient à un haut niveau – il ne faut pas se rassurer ni se cacher derrière de tels propos, au contraire, il faut faire face au constat d’échec qui se dresse devant nous et tirer les leçons de cette triste expérience.

Si les partis de gouvernement (PS et UMP) accusent des scores faibles, cela témoigne de ce que notre pays a besoin plus que jamais d’une alternative crédible. Nous pensons que le FN ne représente pas cette voix. Avec près de 10% des suffrages exprimés, les listes de l’Alternative se sont imposées dans le paysage politique français malgré un contexte europhobe prédominant. Alors que l’ambiance médiatique s’est focalisée sur la forme et la puissance du parti de Marine Le Pen, nous, nous avons réalisé une campagne de terrain sur le fond et sur l’avenir de l’Europe. Nous sommes les vrais européens. Des européens convaincus qui se sont battus pour l’Europe de demain.
Notre score aux élections européennes, bien qu’il ne soit pas spectaculaire, est honorable ! C’est une réussite dans un contexte de crise et de recomposition de la famille centriste. Après sept années de dissensions et d'atermoiements, les différentes composantes centristes se sont enfin réunies. Le résultat est là. Il faut maintenant poursuivre ce rassemblement, car le centre ne peut pas vivre s'il est divisé.

Maintenant que les bases sont posées, nous militants, devons repartir au combat pour l’Europe mais aussi pour la France. La politique ce n’est pas seulement des élections, c’est aussi un travail permanent d’action et de réflexion. La prochaine échéance est en 2015 avec les élections cantonales et régionales – sauf réforme contraire – puis 2017 verra arriver les présidentielles et les législatives.

Nous devons dès à présent nous préparer et nous mobiliser afin de construire un projet lucide, moderne et ambitieux pour notre pays. Nous avons collectivement la responsabilité d'expliquer aux indécis et aux abstentionnistes que le rassemblement centriste défend les solutions qui permettront à la France de se relever. Nous sommes l’Alternative dont notre pays a besoin pour demain ! Et bien au-delà, nous devons contribuer à redresser la droite et l’image de la politique qui se dégrade dans le cœur des français. Nous devons penser plus grand, nous devons penser à la France.

Nous, jeunes UDI appelons les Normands et les Français à nous rejoindre. Nos valeurs sont humanistes, libérales, sociales, écologistes, européennes et progressistes, mais aussi démocratiques et républicaines. Nous croyons en la France et en l’Europe. Nous croyons au renouveau de la politique et des générations. Nous les jeunes, nous sommes porteurs d’un message d’espoir pour l’avenir, et pour se faire, nous avons besoin de soutien… Nous n’attendons que vous !

Sur une initiative de Kévin Lavice et Aurélien Duval,
avec le soutien des présidents des fédérations jeunes Marine Caron (76) et Charles Savy (27),
et la participation de Pierre Bibet, Thomas Chevalier, Alexis Coppein, Marine Desgrandes,
Mathieu Dranguet, Pierre-Louis Hue, Jean-Baptiste Jacob, Vincent Meyer,
Stéphane Pasquiou, Thibaut Prieto, Laurent Rousseau, Edouard Schmidt

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