mardi 12 avril 2011

Prix des carburants: le débat


Dans l'actualité, on peut observer, s'inquiéter et se réjouir. On observe le début de la campagne présidentielle, à 12 mois de l'échéance avec Dominique Strauss-Kahn et Marine Le Pen qui veulent déjà nous jouer un 21-Avril à l'envers et Borloo qui veut nous reformer l'UDF (sic). On s'inquiète pour le Japon, qui subit plusieurs séismes depuis maintenant un mois et dont la centrale nucléaire de Fukushima paraît très instable et rejette des radiations très importantes.
On se réjouit du printemps arabe en général et de la chute de Laurent Gbagbo, président autoproclamé et illégitime de Côte d'Ivoire depuis plusieurs mois.

Aujourd'hui, une autre chose peut faire bondir. Que l'on soit professionnel ou particulier, la hausse des prix du carburants concerne de près ou de loin un bon nombre de français. Bien sûr, les habitants des grandes villes ont toujours moyen d'éviter de prendre leur voiture et ainsi de ne pas subir un plein de diesel autour de 1,40€ le litre. Mais comme la France ne se résume pas à Paris, Marseille ou Lyon, des millions de français ont un besoin vital de leur voiture, et donc de carburant. Saviez-vous notamment que beaucoup de sociétés de province exigent dans les conditions de recrutement la détention du permis B?

L'Etat peut faire quelque chose pour tous ces gens. Avant que le sans-plomb n'atteigne la barre des 2 euros le litre, peut-être pourrions-nous faire un effort au niveau des taxes. Et pourquoi pas un retour de la TIPP flottante ? Cette solution, qui fait toujours polémique permettrait pourtant en période exceptionnelle comme celle-ci de diminuer les taxes et de rendre le plein de carburant plus abordable pour les professionnels, travailleurs et foyers. On peut objecter qu'il s'agirait d'une solution "peu écolo". Argument compréhensible puisqu'en effet, la baisse des taxes inciterait ceux qui n'en auraient pas vraiment besoin à reprendre leur voiture à la place des transports en commun. Certes, mais ce que l'on peut proposer également, dans le même temps, c'est une baisse des prix des parcours en bus, train, tramway ou un incitation de prise en charge par les entreprises. Egalement, une amélioration des réseaux, surtout à Paris permettrait
aux transports en communs de devenir une alternative crédible à l'automobile. Il n'est pas rare que certaines lignes de RER soient un cauchemar pour les franciliens...
Une réponse ciblée aux personnes qui auraient réellement besoin de leur véhicule peut être apportée, mais dans quelles conditions ?
Un allègement fiscal par exemple ? Pas le plus facile à mettre en place à mon sens.

En tous cas, la réponse apportée devra mettre tout le monde sur un pied d'égalité. Le débat sur la TIPP flottante et les solutions à apporter à la hausse des carburants est ouvert, à vous de réagir !

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