Hier au Zénith de Paris, François Bayrou a certainement relancé sa campagne devant près de 8000 personnes.
Les thèmes ont été ceux qui sont développés depuis plusieurs semaines maintenant. Le duo instruire et produire bien sûr, la lutte contre la dette, mais aussi la volonté de construire une démocratie irréprochable.
Egalement, le candidat centriste a évoqué le chapitre de l'écologie, stipulant que le thème n'était pas abordé dans la campagne électorale. Notamment, il prône une autorité de sûreté du nucléaire indépendante et transparente, permettant par exemple de fermer des centrales nucléaires qui ne respecteraient pas les normes en vigueur.
Le dernier chapitre a avoir été abordé a été celui de l'Europe. Fidèle aux idées centristes, ses propositions vont dans le sens de la démocratie; avec l'idée phare de faire élire un président européen, sorte de "fusion du président du conseil et
du président de la comission européenne". Ainsi, une entité stable et connue du grand public sera créée à la tête de l'Europe.
Le rassemblement, mot d'ordre de la campagne
En préambule de ce discours, le candidat du MoDem a longuement évoqué la république, ébranlée ces derniers temps. En mettant en perspective les drames de Toulouse et de Montauban, François Bayrou a affirmé que "la république a des questions à se poser".
Et c'est justement parce que des millions de français se posent des questions, sur la république, sur notre démocratie, sur notre cohésion sociale que le centriste a des chances de l'emporter au soir du 6 Mai.
Maintenant qu'il reste moins d'un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle, la campagne va battre son plein.
Le rassemblement autour de François Bayrou va continuer, après le soutien de plusieurs hommes et femmes politiques d'expérience comme Philippe Douste-Blazy, Jean Arthuis, Pierre Albertini, vingt-deux sénateurs, et des gaullistes ne se reconnaissant plus dans la droite sarkozyste.
La France solidaire et unie
Soyons certain que les sondages sous-estiment celui qui concourt pour la troisième fois à l'élection française suprême et que son discours de vérité va séduire, surtout après un meeting de cette envergure.
D'ici un mois et demi, les centristes, démocrates, radicaux, gaullistes, modérés de droite et de gauche auront, nous pouvons l'ésperer le soutien d'une majorité de français et pourront enfin collaborer au sein d'un gouvernement d'union nationale.
Car "un pays uni, rien ne lui résiste".
Photo: Soazig de la Moissonnière. Des drapeaux européens flottaient hier après midi au zénith de Paris.
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