mardi 1 mai 2012

Le Dimanche 6 Mai, je voterai François Hollande.

Lors de la campagne du premier tour de cette élection présidentielle, j'ai fièrement et inlassablement soutenu François Bayrou. Son idéal humaniste, ses idées pragmatiques et sa haute vision de la France et de la démocratie ont rejoint mes propres convictions. Evidemment, le résultat du premier tour fut une déception. Notre pays avait pourtant besoin d'un programme cohérent et juste comme celui de François Bayrou.

Les Français ont pourtant choisi d'apporter leur suffrage en majorité à François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Pour un centriste, faire un choix est difficile. D'un côté, un président sortant artisan de la division de son peuple et menant une campagne de droite extrême et de l'autre un prétendant socialiste faisant croire qu'une augmentation des dépenses publiques est encore possible en temps de crise. Un choix, même difficile est toutefois nécessaire.
La question à se poser est la suivante: peut-on continuer avec cinq ans supplémentaires de sarkozysme ? Cinq ans de belles promesses non tenues ? Cinq ans d'opposition entre Français ? Cinq ans de stigmatisation à outrance ? Pour ma part, la réponse est non. A la manière d'un Robert Rochefort, je dirais que "Sarkozy est allé trop loin".

Après une dizaine de jours de réflexion, j'ai donc décidé que je voterai pour François Hollande lors du second tour de cette élection présidentielle. Certes, nous allons connaître des jours difficiles car je doute sérieusement en la capacité du candidat du PS à maîtriser la dette. Mais après tout, nous ne serons pas mieux lotis avec une prévision de croissance aussi fantaisiste du candidat Sarkozy et des "mesurettes" sans lendemain.

Voter François Hollande, c'est pour moi l'espoir d'une république et d'une démocratie un peu plus juste, d'une société apaisée et d'un dialogue retrouvé avec les français, avec les syndicats, et en général avec les corps intermédiaires. Ce n'est pas un vote d'adhésion, pas un ralliement et encore moins un soutien. C'est simplement l'expression d'un choix de citoyen, le choix de faire bouger les choses en France.

J'espère vraiment que François Hollande et le probable futur gouvermenent socialiste ne décevront pas ces espoirs d'un nouveau souffle républicain. Quant à François Bayrou, je continuerai à le soutenir, même si nos choix divergent et je serai de nouveau en campagne lors des législatives au sein du MoDem et du rassemblement centriste qu'il est impératif de fonder afin d'être un contrepoids nécessaire au futur gouvernement de gauche et un rempart aux extrêmes, notamment au front national.

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